Conférence offerte dans le cadre de la Journée d’innovation sociale, organisée par Communautique le 28 février 2005 au Centre St-Pierre.

http://w3qc.org/conferences/innovsoc-050228/

Découvrir W3Québec

 http://w3qc.org/conferences/innovsoc-050228/01a.html

1. Qui ?

• Collectif de professionnels et de passionnés du Web venus de tous les horizons ;
• Partagent une volonté d’améliorer, démocratiser et optimiser le médium ;

2. Quoi ?

• Promotion des avantages induits des normes du Web dans tous les secteurs hypermédiatiques québécois ;
• Approche socio-communautaire (accessibilité et pérennité des contenus, expérience utilisateur améliorée, etc.) ;
• Approche entrepreneuriale (meilleur service client, souplesse, bénéfice, assurance qualité, valeur ajoutée, ROI, etc.) ;
• Rejoindre les différents paliers d’intervention (décideurs, praticiens, société civile, utilisateurs, etc.).
• Transformer le médium actuel et imparfait en un réel vecteur de communication.

3. Comment ?

• Diffusion (production de contenus, traductions, conférences, activités, veille, etc.)
• Accompagnement (formation, soutien, éclaircissements, mise en conformité, etc.).

4. Pourquoi ?

• Donner au Web ses lettres de noblesse (seul médium dont l’industrie n’applique pas de normes) ;
• Mettre en lumière les enjeux relatifs à la normalisation (stratégiques, technologiques, économiques, commerciaux et socio-politiques) ;
• Améner le Web à assumer son plein potentiel de vecteur communicationnel ;
• Contibuer à améliorer les processus de développement Web ;
• Rehausser la qualité de la production interactive au Québec ;
• Démocratiser le médium et élargir les publics en rendant le Web pleinement utilisable par tous.

Les normes du Web au Québec

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1. Portrait de la situation au Québec

Cadre de diffusion de l’information gouvernementale sur Internet

• Destiné aux personnes qui ont à concevoir et à administrer un site Web gouvernemental
• Présente les règles d’encadrement et de gestion d’un site gouvernemental (outils de repérage et de navigation, formats des documents, identification visuelle gouvernementale, droits d’auteur, langues, etc.)
• Mis en ligne en 1997
• Une section sur les standards informatiques et une autre sur l’accessibilité

Révision de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées

Depuis décembre 2004, lors de la révision de la Loi assurant les droits des personnes handicapées, deux articles ont été adopté qui peuvent avoir un impact dans ce domaine même si leur portée demeure floue :

• Une obligation pour les ministères et organismes publics de se doter de mesures d’accommodement raisonnables permettant aux personnes handicapées d’avoir accès aux documents et services offerts au public

• Une obligation de tenir compte de l’accessibilité aux personnes handicapées dans le processus d’approvisionnement.

Développement du gouverenement en ligne

• Depuis 2003, le gouvernement du Québec a augmenté ses efforts dans le dossier (plan de modernisation, rapport Gautrin, service québec, nouveaux portails, groupe de travail sur la société de l’information, etc.)

Dans le secteur privé

• Malgré un intérêt grandissant en général, encore très peu d’entreprises adhèrent à des normes Web

Dans les écoles

• Encore là, magré un certain intérêt qui commence, encore peu de formations sont offertes pour permettre aux développeurs d’intégrer les normes à leurs pratiques

2. Quelques statistiques de soutien

• Étude de AccessibilitéWeb 2003 sur l’accessibilité de 200 sites Web de langue française
• 84% des sites évalués offraient un niveau d’accessibilité de faible à nul.
• Outre l’accessibilité, la validation a été testé et 94,6% des sites avait des erreurs de html ou css

3. Problématiques causées par l’absence de normes

• Contenus inaccessibles ou difficiles à utiliser par les personnes handicapées ou avec différentes technologies
• Contenus qui n’évoluent pas bien avec les avancées technologiques
• Des mises à jour plus difficiles
• Des coûts de diffusion et de maintenance plus importants
• Une main-d’oeuvre moins compétitive

Découvrir le W3C

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1. Qu’est-ce que le W3C?

• Quels sont les membres qui composent le consortium ?

2. Quel en est la raison d’être

• Amener le Web à atteindre son plein potentiel

• Un Web pour tous
• Un Web sur tout
• Une base de connaissances
• Un Web de confiance

http://www.w3.org/Consortium/mission

3. Travaux, normes et recommandations

• Plus de 40 normes différentes, à plusieurs niveaux (accessibilité, architecture, langages et technologies, Web sémantique, etc.)

Soupe de balises ou Trinité Web ?

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• Survol du modèle de développement du style « soupe de balise ».
• « Trinité Web » : normes d’optimisation par séparation des parties.

Structure

• Langage de stucture favorisant une richesse sémantique.
• Portabilité et affichage stable sous tous les agents utilisateurs.
• Balisage des contenus physiques pertinents, consultables sans support visuel.

Présentation

• Langage de présentation permettant la prise en charge de l’aspect visuel.
• Réduire la quantité de code utilisé sans entraver le rendu de l’information.
• Le design est un vêtement interchangeable à loisir offrant adaptabilité supérieure.

Comportement

• Langage d’interactivité client permettant de dynamiser les interfaces Web.
• Percée fonctionnelle étendue avec une fraction du code nécessaire.
• Une dynamique commune, propre à tous les navigateurs modernes.

Trinité en action

• Permet de focaliser sur les contenus, asservir la technologie au message.
• Un gabarit XHTML pourvoit la structure, un fichier CSS l’habille et ECMAscript dynamise.
• Déclinaison de l’interface graphique pour plusieurs niveaux de CSS adaptés.
• Programmer une miose en action optimisée pour les différents médias.
• Mise en place de dispositifs d’interactivité et de support non-intrusifs.
• Transformations élégantes respectant les utilisateurs ne supportant pas ECMAscript.

Principes d’accessibilité

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Assurer une transformation élégante

Cela veut dire qu’elles sont accessibles et utilisables pour différents appareils et interfaces, qu’il s’agisse de divers types de navigateur, d’un lecteur d’écran, un accès via le clavier seulement, un téléphone mobile, un palm pilote, un frigidaire, etc.

Et plus particulièrement, cela assure une accessibilité pour tous les types de déficience, physiques, sensitifs et cognitifs, difficulté d’apprentissage ou de lecture, etc.

• Séparer la structure de la présentation
• Fournir du texte (y compris des équivalents textuels).
• Créer des documents qui fonctionnent même lorsque l’utilisateur ne peut pas voir et/ou entendre.
• Créer des documents qui ne reposent pas sur un type particulier de matériel.

Rendre le contenu compréhensible et navigable

Ce ne sont pas tous les utilisateurs qui peuvent utiliser des indices visuels comme les images cliquables, les cadres juxtaposés, ou autres éléments graphiques Les utilisateurs perdent également les informations contextuelles quand ils ne peuvent visualiser qu’une partie de la page ou section par section. Sans information d’orientation, les utilisateurs peuvent ne pas être en mesure de comprendre de très grands tableaux, des listes, des menus, etc.

• Utiliser langage clair et simple
• Fournir des mécanismes compréhensibles pour naviguer à l’intérieur des pages et entre celles-ci
• Fournir des outils de navigation et des informations d’orientation au sein des pages

Dans les travaux en cours au w3c sur la version 2.0 des Directives d’accessibilité, on propose de les regrouper selon 4 thèmes : perceptible, utilisable, compréhensible et robuste.

1. Trois niveaux de priorités

• Priorité 1 : Un développeur de contenu Web doit satisfaire ce point de contrôle. Sinon, pour un ou plusieurs groupes il sera impossible d’accéder à l’information du document. Satisfaire ce point de contrôle est une exigence élémentaire.
• Priorité 2 : Un développeur de contenu Web devrait satisfaire ce point de contrôle. Sinon, un ou plusieurs groupes auront des difficultés d’accès à l’information du document. Satisfaire ce point de contrôle lèvera certaines barrières empêchant l’accès des documents Web.
• Priorité 3 : Un développeur de contenu Web peut respecter ce point de contrôle. Sinon un ou plusieurs groupes auront quelques difficultés pour accéder à l’information du document. Satisfaire ce point de contrôle améliorera l’accès aux documents Web.

2. 14 règles (65 points de contrôles)

• Règle 1 : Fournir des alternatives équivalentes au contenu visuel et auditif.
• Règle 2 : Ne pas s’en remettre seulement aux couleurs.
• Règle 3 : Utiliser le balisage et les feuilles de style, et cela de façon appropriée.
• Règle 4 : Clarifier l’utilisation du langage naturel.
• Règle 5 : Créer des tableaux qui se transforment de façon élégante.
• Règle 6 : S’assurer que les pages qui contiennent de nouvelles technologies se transforment de façon élégante.
• Règle 7 : Assurer à l’utilisateur le contrôle des changements du contenu lorsque ce dernier varie dans le temps.
• Règle 8 : Assurer un accès direct aux interfaces utilisateur intégrées.
• Règle 9 : Concevoir en respectant l’indépendance par rapport au périphérique.
• Règle 10 : Utiliser des solutions intérimaires.
• Règle 11 : Utiliser les technologies et directives du W3C.
• Règle 12 : Fournir de l’information de contexte et d’orientation.
• Règle 13 : Fournir des mécanismes de navigation clairs.
• Règle 14 : S’assurer que les documents sont clairs et simples.

Éclairage sur le concept d’accessibilité

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• Établir la différence entre les deux concepts (connectivité, proximité, coûts, utilisabilité)
• L’indisponibilité est un problème majeur certes, mais ne concerne pas le thème actuel
• Dans une perspective de normes, on ne parle que d’accessibilité
• Un point fort en commun, l’accessibilité est une condition de base à l’opportunité (accès aux ressources)

Avantages induits des normes du Web

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Pérennité des documents

• Préserver, pour les générations à venir, l’histoire numérisée (interprétables par les agents futurs).
• Basées sur l’évolutivité, vision à long terme pouvant briser le cycle d’obsolescence des formats propriétaires.

Séparation nette

• Libère (X)HTML de l’aspect cosmétique et rend au document sa nature structurelle.
• Design et structure en parallèle, rend le code plus signifiant pour les cibles non-traditionnelles et incite à respecter l’adaptabilité Web.

Économie de bande passante

• Assainissement du code permet des pages plus légères, documents jusqu’à 50% moins volumineux.
• Les sites actuels sont des blocs indissociables de code trop lourds et trop lents à télécharger.

Réduction des coûts de maintenance et d’exploitation

• Temps et ressources sont consacrés aux bogues inter-navigateurs; ne plus coder pour un navigateur permet du coup de coder pour tous.
• Permet une élimination de la redondance dans le code des documents ce qui simplifie d’office le travail de maintenance des webmestres.

Mesure concrète de contrôle qualité

• Le recours aux validateurs et à une méthodologie étendue permet de mesurer la qualité du travail fourni par les prestataires.
• Le temps investi l’est sur le développement, pas le débogage, ce qui garantit un travail mieux fait, plus rapidement.

Portabilité et interopérabilité de l’information

• L’accès Internet unique est révolu, émergence de nouvelles technologies d’accès mobiles et alternatives.
• Capacité à rejoindre plus de monde, peu importe les outils ou la plateforme de prédilection, facilité d’échange de données.

Meilleure indexation

• L’organisation informationnelle plus structurée des documents conformes garantit une visibilité et une indexation accrue.
• Favorise la classification car plus susceptible de répondre aux attentes des engins de recherche.

Compatibilité ascendante et descendante

• Un site s’affichant uniformément demande un effort énorme et pose de sérieux problèmes conceptuels et techniques.
• Les anciens et les nouveaux navigateurs parlent un langage différent ; la nature inclusive des normes garanti des pages uniformes.

Niveau d’accessibilité de base

• La validation garanti le respect des règles syntaxiques et rend automatiquement un niveau d’accessiblité de base.
• Les principes d’accessibilité concernent plus que les personnes handicapés, ils visent d’étendre l’information à un maximum d’auditoires.

Plateformes collaboratives libres et évolutives

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1. Quelques outils de collaboration disponibles

• Wikis (WikiPedia, MoinMoin, etc.)
• Forums (PHPbb, Invision, etc.)
• Carnets Web (DotClear, WordPress, Movable Type, etc.)
• Formation en ligne (A-Tutor, etc.)

Outils gratuits d’évaluation

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1. Validateur (x)HTML

• Se limiter à l’outil du W3C
• Faire une démonstration avec une page Web ?

2. Validateur CSS

• Se limiter à l’outil du W3C
• Faire une démonstration avec une page Web ?

3. Validateur d’accessibilité

Période de questions

1. Merci de votre attention. Des questions ?

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2. Questions de fond pour lancer le débat

1. Quelles stratégies à développer pour mieux faire connaître les enjeux en matière de normalisation dans le milieu communautaire ?
2. Quelles stratégies pour intégrer les normes dans les pratiques et activités des organismes communautaires ?