Par Catherine Saguès, 10 mai 2006

Je vais sûrement faire hurler plus d’un membre et sympathisant du W3Québec, mais je pense que le Web et toutes les applications dont nous sommes friands ont suffisamment évolué pour qu’on cesse d’entendre : « On peut pas l’faire. Techniquement, c’est impossible » et qu’on respecte enfin les règles de typographie. Et ne dites pas non plus que Web et consorts, c’est pas comme le papier, parce que la typo concerne l’écrit sous toutes ses formes. Qui plus est, la typo a une influence sur la lisibilité des pages, sur leur design. Et à n’en pas douter sur l’accessibilité.

Les quelques liens qui suivent démontrent qu’il est possible de respecter les normes et standards typographiques et pour tous ceux d’entre vous qui auraient à collaborer avec des réviseurs et des correcteurs d’épreuves, j’ajoute les principaux signes de correction d’épreuves. Notamment lors des contrôles de qualité des interfaces.

De la même façon, pour ceux qui rédigent et ne connaissent rien ou pas grand-chose en matière de langage de programmation, la syntaxe « webienne » (c’est nouveau, ça vient de sortir!) peut être utile. C’est-à-dire les codes HTML associés aux signes typographiques.

Cela dit, je conseille à tous Le Ramat de la typographie, le livre d’Aurel Ramat, un de nos maîtres de la typo, non seulement au Québec, mais aussi en France, puisque c’est un ancien de l’École Estienne. Sur ce site, vous trouverez des extraits de son livre.

Et enfin, il y a tout le site Éducation, société et technologie mis en ligne pour aider les étudiants du département infographie du collège Ahuntsic. André Vincent l’alimente d’articles bien intéressants, dont certains sont isolés ci-dessous. À suggérer pour vos favoris, signets, marque-pages… parce que, comme pour la linguistique, ça fait peut-être un bout de temps que vous avez quitté l’école, même si vous êtes des pro du Web. Et puis, c’est important de savoir ce que la relève apprend et en retiendra.

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